Dans un calepin en cuir des cartes postales en noir et blanc sont rassemblées avec soin. Une fleur d’edelweiss séchée, souvenir d’une promenade en montagne, est fixée sur le côté droit de la première carte postale qui représente le château de la Bâtiaz. L’origine du livre “Illusion d’optique“ se trouve dans ce calepin. Ces vues du village de Martigny et de ses alentours, dans le Valais suisse ont été collectionnées par une jeune fille, ma mère. Le livre en Leporello prend forme peu à peu. Sur chaque double page une fleur d’édelweiss peinte au pochoir jouxte sur sa droite une des cartes postales du carnet imprimée sur papier Japon. Les lignes des rythmes de la montagne, peintes peint à l’encre et au brou de noix, surplombent une bande de papier népalais travaillé au lavis d’encre de Chine. Un texte publié en 1830 relatant le voyage d’Astolphe de Custine conclue les six doubles pages. Un texte légèrement décalé, en lien avec la majesté jupitérienne de ...